Le barrage.

Dans ses appartements Digdragon repensait à son voyage et à ses nouvelles possibilités qui s’ouvraient devant lui grâce aux transformations, le loup, l’ours et le corbeau, grâce à eux il pouvais espionné ses ennemis en forêt et grâce au corbeau il irait espionné en ville sans craintes, il lui suffirais juste de ne pas se faire prendre en pleine transformation.

Mais une autre chose lui venait à l’esprit, ces tours et cette porte entre Trigorn et Argelas. Ce barrage, car il en est un au vu des soldats s’y trouvant, est gênant.

Digdragon : 'Il va falloir le détruire, j’en ai le souvenir qu’il était en bois et peu surveillé, une dizaine de gardes au maximum, en espérant que l’altitude ne m’ai pas trompé. Il faudra que j’aille en repérage, cela me sera plus facile en corbeau.'

'Avec la fatigue de la nuit, l’attention des gardes sera relâchée, c’est à ce moment qu’il me faudra attaqué mais les haches et les épées ne peuvent détruire un barrage, il me faudra une bombe et même une bombe incendiaire afin de faire le plus de dégâts possible !'

Digdragon sortit de ses appartements et alla au donjon afin de trouvé Venin ou ce vieux fou de Kalachnikov. Sur le chemin il croisa deux gardes transportant avec eux ce qui ressemblait à un chaton. Mais il ne dit rien et descendit les escaliers et là il rencontra Kalachnikov, la cape sale et brûlée de par en par.

Digdragon : J’ai besoin de ton aide vieillard !

Kalachnikov : Et que puis je pour vous ?

Digdragon : Je veux que tu me prépares une bombe, une bombe incendiaire, j’ai vu que tu avais de la poudre noire d’Orient en venant te voir une fois. Prépare m’en une bombe incendiaire et je nous débarrasserai de ce barrage à l’ouest.

Kalachnikov : Il ne me restera que peu de poudre après cela mais si c’est pour détruire ce barrage alors je vais m’y mettre de suite.

Et le vieil homme se mit en route vers son laboratoire tandis que Digdragon remonta jusqu’aux portes du manoir, là il prit la forme d’un corbeau et s’envola pour espionné le barrage et étudié la situation en prenant soi de resté dans les arbres et fourrés et en faisant de temps à autres quelque survol à haute altitude des lieux, 1h plus tard il retourna au manoir et à ses appartements afin de préparé l’attaque qui s’annonçait imminente.

L’aube se levait à peine, les soldats étaient fatigués certains étaient endormis et quelque ‘uns somnolaient mais cette douce matinée fût perturbée par des bruits, des bruits de pas, des bruits métallique et des cris, des sons de tambours et de cors aussi .

Les deux archers se trouvant au dessus des tours du barrage entre Argelas et Trigorn se réveillèrent et regardèrent au loin, bien qu’aveuglé par le soleil matin une forme se dessinait, une masse sombre, les démons !

Ils étaient une bonne centaine, à leur tête le chef hurlait des ordres à grands coups de cris, il frappait en rythme avec les tambours sur sa cotte de maille et brandissait une hache au manche long. Il ne cessait de vociférer et les démons répondaient par des cris puis ils se mirent à chanter, non à « hurlé », un chanson. Les gardes ne purent comprendre que ces quelques mots : « Pèlera, jonc, bailli et pendu un beau matin. ».

Affolé par cette masse hurlant sa haine, le garde le plus proche de la cloche la fit sonnée et ordonna à ces compagnons de fermé la porte et de fuir jusqu’au château. Aussitôt dit aussitôt fait, les archers étaient redescendus des tours et quittaient le barrage quant aux gardes près des portes, ils ne prirent même pas le temps de les fermées, ni aucuns autres d’ailleurs.

Le chef des démons donna l’ordre à 10 de ses subordonnés de poursuivre l’ennemi.
Les 10 démons s’élancèrent à la poursuite des gardes alors que la légion arriva à une 50aine de mètres de la porte. Le chef donna l’ordre d’amené ce qu’il appelait la bombe et 4 démons sortirent des rangs, tenant ce qui ressemblait à une marmite avec des piques à la base, chacun d’eux tenait la « bombe » par une poignée et ils allèrent la posée au pieds des portes, 3 quittèrent les lieux et le 4ème sortit une mèche qu’il introduisit dans un trou fait sur le haut de la bombe puis il sortit deux silex, il les frotta l’un contre l’autre, après plusieurs tentatives la mèche s’alluma et le démon alla rejoindre ses rangs. Après 30 secondes d’attente la bombe explosa et le barrage éclata, le bois était brûlé, aucunes portes ne tenaient, de ce maudit barrage bientôt il n’en resterais plus qu’un tas de cendres car les flammes léchaient ce qui étaient encore en bonne état ….. au sol.

Les démons hurlèrent leurs joies en lancant des : « Gloire à Démonio », « Force et Honneur ». Traversant les ruines, les démons qui devaient poursuivre les gardes revinrent auprès de leur général, il avait failli à leurs tâches. Le général tourna le dos au démon lui ayant annoncé leurs fautes, semblant contenir sa rage, il prit sa hache de la main droite et se retourna violemment pour décapité l’annonciateur de la mauvaise nouvelle et déclara :

« Dorénavant, celui qui faillira à la tâche que je lui ai attribué, périra sous ma hache ! »

A ces mots, le silence s’était abattu parmi les rangs des démons, au loin des bruits de batailles se firent entendre. Le général ordonna à ses troupes de retourné au manoir et d’allez préparé armes et boucliers pour tout les démons encore présent dans la grotte, il y aurait peut être encore des humains à détruire. Celui qui sembla le plus haut gradé après le général hurla les ordres et fit rentré la légion dans la grotte, le général quant à lui, se transforma en corbeau et s’envola vers les lieux du combat.